Crédit immobilier : les banques passent au crible le DPE
Le diagnostic de performance énergétique ou DPE est une étape obligatoire pour tout propriétaire qui veut vendre ou louer son bien immobilier. Le DPE évalue la consommation en énergie et le taux d’émission de CO2 d’un logement. Le DPE comporte une étiquette énergétique, une autre climatique, sans oublier les recommandations. Des deux notes obtenues, c’est la plus défavorable qui est comptabilisée pour l’étiquette énergétique du logement : l’étiquette A pour les logements performants et jusqu’à G pour les plus énergivores.
Les banques se mettent au vert
Le diagnostic de performance énergétique ne laisse désormais plus les banques indifférentes, notamment dans les projets d’investissement locatifs.
Dans la pratique, un projet d'investissement locatif de la catégorie G peut jeter un froid en comités de crédit : sans rénovation, le logement sera interdit à la location dès janvier prochain. Suivront par la suite tous les logements classés G à compter de 2025, ceux des catégories F en 2028 et E en 2034.
Les banques étudient au cas par cas
Avant d'accorder un financement, et notamment dans le cas d’un investissement locatif, les banque se penchent désormais systématiquement sur les travaux nécessaires pour requalifier énergétiquement le bien. Certaines banques demandent que les travaux soient pris en compte dans le plan de financement du logement. Par exemple, la Banque Postale inclut le DPE dans ses conditions d'octroi de crédit immobilier, depuis le mois de mai dernier. Elle prend en compte le DPE tant dans le financement d'une résidence principale ou secondaire, que dans le cas d'un investissement locatif.
Un enjeu pour les banques
Pour les banques, l’enjeu est double : coller au plus près à la réalité de la vie économique du projet immobilier, en incluant toutes les dépenses à venir sur le logement, y compris les dépenses liées à son éventuelle rénovation ; mais aussi proposer par la suite des mécanismes de financement des rénovations.
En effet, les banques proposent de plus en plus de mécanismes de crédit dédiés à la rénovation des passoires thermiques. Le Crédit Agricole d’Île-de-France propose par exemple son « Prêt Travaux Verts », tandis que la Banque Postale et le Crédit Mutuel optent pour un crédit « Avance Rénovation ».
Et pourtant, seuls 4 % des Franciliens se rapprochent de leur banque pour recevoir des conseils concernant des travaux de rénovation, qui sont pourtant des acteurs pertinents pour vous aiguiller dans les options qui peuvent s’offrir à vous !
Chez Bossé & Mona aussi, nous sommes aptes à vous accompagner si vous envisagez d’acheter ou de vendre un logement concerné par des problématiques de rénovation énergétique : n’hésitez pas à contacter l’équipe !